Ten'shi-no-Shippuu
Tenshi
- 1 Apr 2004
- 302
- 2
- 28
Je trouve que la cannabis commence a devenir trop courante
des nuages de fumées tous les 200 mètres!
En particulier dans ma ville Bienne!
Voici ce qui est écrit sur le journal de la ville:
"C'est la non-assistance à jeunesse en danger!
J'ai envie de porter plainte contre les autorités de la ville de Bienne"
Michel Junod ne mâche pas ses mots. Enseignant du collège primaire du Marché-neuf à Bienne, il relève:
"Je n'en reviens pas, un commerce de cannabis a ouvert ses portes à 25 mètres de l'école et les autorités laissent faire.C'est de la provocation et une incitation à? la débauche."
Tentation.
Actuellement, la majorité des élèves du Marché-Neuf ne sont pas (encore) concernés par le cannabis.
"Mais certains reconnaissent fort bien l'hodeur de sa fumée", remarque Dominique Heimann, jeune enseignante d'allemand. Elle souligne:
"L'age des consommateurs me semble pourtant avoir baissé. A mon époque, c'était en 9éme année ( dernière année obligatoire en Suisse ) ou au gymnase que ça commençait, et pas a 11 ans déjà?"
-Moi j'en ai vu même a 7 ans!!!
Jean-Marc Serquet, mテゥdiateur et enseignant du collège, découpe le phénomène:
" La consommation chez des enfants de 10 ans est épisodique. Souvent, le grand frère propose le premier pétard et induit son cadet en tentation, de même que l'exemple du code du groupe est suivi."
Il fume, tous suivent. Il ne fume pas, personne ne fume. Des synergies de groupes s'en dégagent, le cortège des rémontrances pouvant aller jusqu'a l'exclusion de celui qui sort de la norme se met en place.
"C'est un comportement tribal."
Accessibilité.
Si nombre de parents sont démunis et ne savent pas comment réagir face à des enfants qui touchent "à la fumette", les membres du corps enseignant défendent un avis unanime.
"L'école n'est pas là pour se substituer aux parents, mais il faut mettre en places un jeu d'équipe entre école, familles et autorités,"
Une partie pas toujours facile comme le relève Jean-Marc Serquet:
"Quand je discute au domicile des parents d'un élève et que sur la table familiale, tout le matériel nécessaire à la confection d'un joint est déposé au vu et au su de chaqun, comment faire passer avec crédibilité le message de la prévention en classe?"
Il se rabat pourtant sur le fait prouvé que des parents fumeurs de cigarettes recommandent à leurs enfants de ne pas se mettre a fumer.
"L'accessibilité au cannabis est trop facile. Moins de commerces entraîne moins de possibilités de se fournir et de tomber dans le piège", s'emporte Michel Junod. Un avis que rejoint le préfet de Bienne, Philippe Garbani, qui éstime que trente commerces en seule regions biennoise sont une trop grande offre et que l'ordre publique est troublé. A son avis, le législateur doit légiférer rapidement afin de construire une base légale solide qui permette de réagir . "dans la même mesure que quand un établissement publique, un restaurant par exemple, doit être fermer pour mesures d'hygiène. Il en va de la protection du consommateur."
Il confirme que le conseil éxécutif du canton de Berne travaille sur un projet dans ce sens.
Non.
Si la prévention fait découvrir à l'enfant le produit interdit et risque de susciter en lui l'envie d'y goûter, pour les deux enseignants la problèmatique de la fumette ne fait que cacher un malaise de société plus grave.
"Le cannabis est une échappatoire face aux situations de working poors, aux familles éclatées et aux pertes de repéres." Michel Junod renchérit:
"Difficile de dire non dans ce contexte. C'est pourtant la seule solution."
Un exemple que les autorités semblent avoir de la peine à suivre face à l'argument économique. Officieusement, le chiffre d'affaires d'un magasin de chanvre tourne autour du million de francs suisses.
Je trouve tout ceci éxageré et j'aimerai savoir votre opinion
et comment sa se passe dans vos pays!
(P.S j'aurai voulu poster dans la section anglophone mais j'aurai eu trop de peine à le traduire)
des nuages de fumées tous les 200 mètres!
En particulier dans ma ville Bienne!
Voici ce qui est écrit sur le journal de la ville:
"C'est la non-assistance à jeunesse en danger!
J'ai envie de porter plainte contre les autorités de la ville de Bienne"
Michel Junod ne mâche pas ses mots. Enseignant du collège primaire du Marché-neuf à Bienne, il relève:
"Je n'en reviens pas, un commerce de cannabis a ouvert ses portes à 25 mètres de l'école et les autorités laissent faire.C'est de la provocation et une incitation à? la débauche."
Tentation.
Actuellement, la majorité des élèves du Marché-Neuf ne sont pas (encore) concernés par le cannabis.
"Mais certains reconnaissent fort bien l'hodeur de sa fumée", remarque Dominique Heimann, jeune enseignante d'allemand. Elle souligne:
"L'age des consommateurs me semble pourtant avoir baissé. A mon époque, c'était en 9éme année ( dernière année obligatoire en Suisse ) ou au gymnase que ça commençait, et pas a 11 ans déjà?"
-Moi j'en ai vu même a 7 ans!!!
Jean-Marc Serquet, mテゥdiateur et enseignant du collège, découpe le phénomène:
" La consommation chez des enfants de 10 ans est épisodique. Souvent, le grand frère propose le premier pétard et induit son cadet en tentation, de même que l'exemple du code du groupe est suivi."
Il fume, tous suivent. Il ne fume pas, personne ne fume. Des synergies de groupes s'en dégagent, le cortège des rémontrances pouvant aller jusqu'a l'exclusion de celui qui sort de la norme se met en place.
"C'est un comportement tribal."
Accessibilité.
Si nombre de parents sont démunis et ne savent pas comment réagir face à des enfants qui touchent "à la fumette", les membres du corps enseignant défendent un avis unanime.
"L'école n'est pas là pour se substituer aux parents, mais il faut mettre en places un jeu d'équipe entre école, familles et autorités,"
Une partie pas toujours facile comme le relève Jean-Marc Serquet:
"Quand je discute au domicile des parents d'un élève et que sur la table familiale, tout le matériel nécessaire à la confection d'un joint est déposé au vu et au su de chaqun, comment faire passer avec crédibilité le message de la prévention en classe?"
Il se rabat pourtant sur le fait prouvé que des parents fumeurs de cigarettes recommandent à leurs enfants de ne pas se mettre a fumer.
"L'accessibilité au cannabis est trop facile. Moins de commerces entraîne moins de possibilités de se fournir et de tomber dans le piège", s'emporte Michel Junod. Un avis que rejoint le préfet de Bienne, Philippe Garbani, qui éstime que trente commerces en seule regions biennoise sont une trop grande offre et que l'ordre publique est troublé. A son avis, le législateur doit légiférer rapidement afin de construire une base légale solide qui permette de réagir . "dans la même mesure que quand un établissement publique, un restaurant par exemple, doit être fermer pour mesures d'hygiène. Il en va de la protection du consommateur."
Il confirme que le conseil éxécutif du canton de Berne travaille sur un projet dans ce sens.
Non.
Si la prévention fait découvrir à l'enfant le produit interdit et risque de susciter en lui l'envie d'y goûter, pour les deux enseignants la problèmatique de la fumette ne fait que cacher un malaise de société plus grave.
"Le cannabis est une échappatoire face aux situations de working poors, aux familles éclatées et aux pertes de repéres." Michel Junod renchérit:
"Difficile de dire non dans ce contexte. C'est pourtant la seule solution."
Un exemple que les autorités semblent avoir de la peine à suivre face à l'argument économique. Officieusement, le chiffre d'affaires d'un magasin de chanvre tourne autour du million de francs suisses.
Je trouve tout ceci éxageré et j'aimerai savoir votre opinion
et comment sa se passe dans vos pays!
(P.S j'aurai voulu poster dans la section anglophone mais j'aurai eu trop de peine à le traduire)